La maladie n’est pas la perte de santé, c’est la
bonne santé qui est l’absence de maladie.
D. Giniaux – Vétérinaire ostéopathe (1944-2004)
Simon Lombardy
Ostéopathe animalier
Inscrit au Registre National d’Aptitude
de l’Ordre National des Vétérinaires – Numéro ordinal OA7
L’ostéopathe animalier d’un point de vue législatif
Le métier d’ostéopathe animalier existe depuis de nombreuses années. Mais ce n’est que depuis la parution d’un texte de loi référant – Ordonnance n°2011-862 du 22 Juillet 2011 – Article L243-3 du Code Rural – que cette profession est réglementée par l’Ordre National des Vétérinaires.
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L’inscription sur cette liste est strictement effectuée par l’Ordre suite à la validation des compétences en ostéopathie animale. Concrètement, cette validation consiste à réaliser deux clinicats (équin et canin) face à un jury constitué de vétérinaires représentant de l’Ordre, et d’ostéopathe animalier exclusif.
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De ce fait, sur le terrain, votre ostéopathe animalier est soit :
- un ostéopathe issu d’un cursus initial de 5 années d’études supérieures dédiées exclusivement à l’apprentissage de l’ostéopathie animale
- un vétérinaire, qui en plus de son cursus conventionnel de médecine allopathique, aura suivi un complément de formation en ostéopathie animale
Quel que soit le chemin que ce professionnel de santé qu’est l’ostéopathe animalier a suivi, il a acquis ses connaissances et son savoir faire à la suite d’une longue et rigoureuse implication personnelle.
L’ostéopathe animalier de mon point de vue
Ressentir et corriger sont les maitres mots. Le métier d’ostéopathe animalier exige une grande empathie : chaque animal est unique, chaque propriétaire l’est également. Sens clinique, savoirs, adaptabilité, réflexion et humilité sont les leitmotiv de cette profession.
L’ostéopathe animalier est, comme toute profession de santé, porteur d’une éthique. Il est tenu au secret médical et au respect de sa patientèle.
II est tenu par une obligation de moyen.
Ses connaissances approfondies en font un praticien responsable et capable de garantir la sécurité de son patient. Il est en mesure d’expliquer clairement son action, de partager son savoir et d’intuiter les réactions qu’il va induire.
Le but de votre ostéopathe animalier est d’entretenir ou de rétablir la santé générale.
L’ostéopathe animalier intervient en consultation de 1ère intention. L’ostéopathe animalier établit un diagnostic différentiel afin d’identifier un état pathologique aigu nécessitant de référer à votre vétérinaire, et ce en identifiant un degré d’urgence.
L’ostéopathe animalier intervient en consultation de 1ère intention. L’ostéopathe animalier établit un diagnostic différentiel afin d’identifier un état pathologique aigu nécessitant de référer à votre vétérinaire, et ce en identifiant un degré d’urgence.
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L’ostéopathe animalier en exercice possède un savoir, un savoir faire et un savoir être qu’il est capable de mettre en application et de partager.
- anatomie
- biologie et sciences du vivant
- biomécanique appliquée
- physiologie articulaire
- sémiologie et pathologie
- techniques ostéopathiques
- principe et philosophie ostéopathique
- éthique et professionnalisme
C’est ce savoir-faire et son application éthique que l’Ordre valide lors des deux clinicats.
L’ostéopathe animalier a acquis lors de sa formation et de son expérience clinique un sens aigu du toucher et du diagnostic différentiel.
Plus qu’une pratique de soin, l’ostéopathie est également une philosophie. L’ostéopathe animalier doit intervenir dans un ensemble de pratiques intelligentes et cohérentes pour optimiser ses effets. Une approche pluridisciplinaire est indispensable à la compréhension des troubles.
C’est pourquoi appréhender l’animal dans sa globalité au sein de son environnement est aussi indispensable que la coopération entre professionnels de la santé animale.
La pratique de l’ostéopathie animale est régie par des principes
- L’unité du corps : l’organisme vivant est une unité fonctionnelle dont les différents systèmes et métabolismes responsables de sa vitalité fonctionnent de manière interdépendante et en synergie.
- L’auto-guérison : l’organisme vivant possède ses propres systèmes de défense (homéostasie) et tend de manière autonome vers la santé.
- Le rôle suprême de l’artère : le sang est la vie, par ses rôles trophiques, dépurateurs, immunitaires, de construction… c’est pourquoi une libre circulation sanguine est indispensable à la vie cellulaire ; de manière autonome le système nerveux intervient sur la circulation sanguine et on pourrait dire que également le rôle du nerf est primordial.
- Structure et fonction sont interdépendantes : si la structure gouverne la fonction, cette structure étant vivante et donc en perpétuelle renouvellement, la fonction influence également la structure.
- Le mouvement : le mouvement maintient la structure vivante, la fonction intacte, stimule la circulation des fluides (sang artériel, veineux, lymphe), permet la respiration pulmonaire…de même que l’organisme vivant est en mouvement par le renouvellement cellulaire, le mécanisme respiratoire primaire, les fonctions neuro-végétatives…
- La cause et ses effets : identifier et traiter la lésion ostéopathique responsable d’effets locaux et à distance sur l’organisme.
La philosophie de cette médecine permet à l’ostéopathe animalier de :
- Centrer davantage sa médecine sur le patient que sur la maladie
- Préserver la santé et gérer la pathologie
Simon Lombardy – Ostéopathe animalier – Toulouse / Occitanie
Inscrit au Registre National d’Aptitude de l’Ordre National des Vétérinaires – Numéro ordinal OA7